DÉFINITIONS ET TERMES OPTIQUES

Aujourd’hui, les verres que vous portez sont des produits très sophistiqués résultant de la combinaison de plusieurs éléments.

Voici un petit glossaire mis à votre disposition pour mieux vous repérer avant votre passage au 4380 bd Saint-Laurent…

 

Les Amétropies

Ce défaut visuel est dû à un oeil trop long. Par conséquent, l’image de ce que vous voyez est projetée en avant de la rétine. Le verre divergent ou concave repousse cette image sur la rétine. Ce verre est plus épais sur ses bords qu’au centre.

A l’inverse de la myopie, ce défaut résulte d’un oeil trop court ; l’image se forme donc derrière la rétine. Un verre convergent ou convexe rapproche alors l’image sur la rétine. Ce verre est plus épais au centre qu’en périphérie.

Si vous êtes astigmates, c’est que la forme de votre oeil n’est pas parfaitement ronde. Il est signalé sur votre ordonnance par l’axe d’astigmatisme. Pour le compenser, vous portez un verre dit thorique. Le plus souvent, ce défaut visuel est associé à un autre, myopie ou hypermétropie.

Ce n’est pas vraiment un défaut visuel. La presbytie résulte d’une difficulté d’accommodation liée au vieillissement normal des tissus du cristallin. C’est pour cela que tout le monde devient un jour presbyte. Dans les premiers temps, la presbytie se manifeste par une difficulté à voir de près. Pour la corriger, vous pouvez au début vous contenter d’un verre de vision de près ou mi-distance. Mais la meilleure solution à terme est le port de verres progressifs.

Les Verres

Les verres unifocaux sont aussi appelés simple foyer. Ils ne corrigent qu’un défaut visible et possèdent la même puissance sur toute leur surface. Divergents, ils compensent la myopie ; convergent, ils corrigent l’hypermétropie.

Inventé par Bernard Maitenaz d’Essilor, en 1959, le progressif compense, grâce à la variation de puissances sur sa surface, les défauts en vision de près, vision intermédiaire et vision de loin. Vous n’avez donc besoin que d’une paire de lunettes, ce qui est à la fois plus pratique et plus esthétique. Depuis 1959, des progrès considérables ont été réalisés et il n’y a désormais plus de véritables problèmes d’adaptation à ce type de verres.

Il existe deux types de verres. Les verres minéraux (en verre !) sont désormais rares. Ils présentent l’avantage d’être plus résistants aux rayures et de grande qualité optique mais ils sont fragiles et lourds. Ils sont interdits aux enfants de moins de 16 ans. Les verres organiques, les plus courants, sont en plastique. On pourra vous parler de polycarbonate, de CR39, de Trivex, de MR8 : tous sont organiques. Leurs avantages ? La légèreté, la solidité. Inconvénient : il faut les entretenir avec plus de précaution.

L’indice d’un verre dépend de sa matière : ainsi le CR39 a un indice de 1,5, le polycarbonate de 1,6, … L’intérêt d’un verre avec un haut indice, c’est que pour la même correction vous pouvez disposer d’un verre plus mince. Avantage esthétique incontestable et de confort aussi puisque votre équipement sera plus léger.

Pour ne pas endommager vos verres, il est indispensable de prendre un traitement durci augmentant ainsi la résistance aux rayures. L’antireflet élimine quant à lui les reflets parasites et améliore la qualité de votre vision. L’antireflet antisalissure apporte un confort supplémentaire : vos verres se nettoient plus facilement et restent propres plus longtemps. Toutes ces options font certes monter le prix du verre mais vous permettent de bénéficier du meilleur équipement.

Ces verres correcteurs varient de teinte en fonction de la luminosité. En résumé, ils sont foncés à l’extérieur et restent clairs à l’intérieur. Avantage : vous avez une protection efficace contre l’éblouissement et les rayons du soleil sans même y penser. Ils existent pour toutes les corrections. Bon à savoir : la plupart des verres correcteurs vendus actuellement vous protègent à 100% des UV.

Le principe de ces verres est d’intégrer dans leur élaboration un certain nombre de résultats de mesures supplémentaires prises par nos soins : inclinaison de la monture sur le visage, distance verre-oeil, distance naturelle de lecture, comportement visuel (vous bougez plutôt la tête ou les yeux), satisfaction en cas d’équipement précédent. Certains fabricants de verres ont même mis au point des appareils pour prendre l’empreinte de votre oeil. Vous l’avez compris, tout ce qui est propre (y compris vos habitudes de vie et vos loisirs) permet de concevoir un verre vraiment sur mesure.

Les termes optiques

En optique, ce terme signifie déformations. L’image donnée par un verre comporte des déformations sur les côtés : elles sont plus ou moins grandes, selon la puissance du verre, et de formes différentes selon votre défaut visuel. La qualité du verre réside dans l’atténuation de ces déformations : plus votre verre est élaboré, moins vous aurez de zones d’aberrations. C’est dans ce cadre que nous pouvons vous parler de verres sphériques (standard), asphériques (optiquement plus sophistiqués) ou personnalisés (avec une surface calculée point par point).

Une cataracte se forme lorsque le cristallin de l’œil, qui est normalement clair, devient embué et opaque. La région affectée peut être extrêmement petite ou très grande, entraînant alors une perte de vision appréciable.

Il s’agit d’une atteinte du nerf optique qui se caractérise par une pression élevée à l’intérieur de l’œil. Cette pression est causée par des difficultés de drainage d’un des liquides de l’œil : l’humeur aqueuse. Lorsque ces canaux ne fonctionnent plus comme ils le devraient, en raison d’un blocage ou d’une surproduction d’humeur aqueuse, le liquide s’accumule et crée une pression à l’intérieur de l’œil. Lorsqu’elle devient importante, cette pression peut endommager le nerf optique et causer une perte de vision graduelle et irrécupérable.

La dégénérescence maculaire est une maladie multifactorielle associée à l’âge, qui détruit graduellement la macula, responsable de la vision des détails. C’est la cause principale de perte de vision chez la population âgée de plus de 60 ans.

Le premier stade, appelé rétinopathie diabétique de fond ou non proliférante, est caractérisé par le gonflement de minuscules vaisseaux sanguins dans la rétine. Il ne s’accompagne d’aucun trouble visuel important. Le stade le plus avancé, la rétinopathie proliférative, est caractérisé par la présence de vaisseaux anormaux sur la surface de la rétine, qui prennent la forme de racines. Ces nouveaux vaisseaux, très fragiles, gonflent et causent des hémorragies qui entraînent une perte de vision importante ou la cécité.